Depuis la pandémie, la téléconsultation a révolutionné l’accès aux soins, permettant aux patients de consulter un professionnel de santé à distance, directement depuis chez eux.
Pratique et rapide, cette solution offre un suivi médical sans contrainte géographique et s’adapte particulièrement bien aux besoins de notre époque.
Mais quand il s’agit de prescrire un arrêt de travail en téléconsultation, certaines règles spécifiques entrent en jeu.
Alors, comment fonctionne exactement un arrêt de travail à distance ? Quels sont les avantages et les limites de cette pratique ? Téléconsultation, télémédecine : quelle est la différence ? On vous dis tout !
Comment obtenir un arrêt de travail en ligne ?
La téléconsultation est l’une des deux composantes de la télémédecine ; il s’agit d’une consultation médicale à distance.
L’autre composante de la télémédecine c’est la télé-expertise qui permet à un médecin de demander l’avis d’un confrère.
Pour un arrêt de travail en téléconsultation, rien de plus simple.
Depuis votre canapé ou même votre lit (soyons honnêtes !), vous vous connectez sur une plateforme de téléconsultation comme Livi ou Doctolib, et vous échangez en vidéo avec un professionnel de santé.
Si votre état le justifie, le médecin peut alors prescrire un arrêt de travail, d’une durée de 1 à 3 jours maximum.
Pour la prolongation d’un arrêt en téléconsultation, la règle des trois jours s’applique également, sauf si le patient peut justifier d’une impossibilité de consulter en cabinet un praticien compétent pour obtenir cette prolongation.
⚠️ Attention cependant, passé ce délai, les arrêts de travail et leurs prolongations délivrés en téléconsultation ne sont plus indemnisés.
Enfin, pour assurer une bonne indemnisation, Ameli.fr conseille de choisir un médecin proche de chez soi, même en téléconsultation. Des exceptions sont possibles dans les zones où l’accès aux soins est limité.
Dans quels cas un arrêt de travail prescrit à distance peut-il dépasser trois jours ?
Lorsque l’arrêt de travail est prescrit en téléconsultation par le médecin traitant ou la sage-femme référente, la limite de trois jours ne s’applique pas.
D’ailleurs, le site de l’Assurance Maladie précise que les sages-femmes sont habilitées à prescrire ou prolonger des arrêts de travail « en cas de grossesse non pathologique ou pour une IVG médicamenteuse ».
En effet, grâce au suivi régulier de leurs patients, ces professionnels peuvent juger de la nécessité d’un arrêt prolongé ou non. La décision d’utiliser la télémédecine reste toujours à l’appréciation du professionnel de santé.
Les avantages de la téléconsultation : flexibilité et rapidité
Le principal atout de l’arrêt de travail en téléconsultation ? Sa rapidité ! Fini les trajets jusqu’au cabinet, l’attente en salle d’attente, les enfants à garder à tout prix silencieux, les pleurs, les cris…
En quelques clics seulement, vous avez accès à un médecin sans bouger de chez vous, ce qui est bien pratique quand on est cloué au lit. Ce dispositif est particulièrement utile pour les situations qui ne nécessitent pas de diagnostic complexe : un rhume, une grippe ou encore un bon vieux mal de dos.
Autre point fort de la téléconsultation : la simplicité de l’envoi du document. L’arrêt de travail peut être envoyé directement à l’Assurance Maladie et à l’employeur par voie électronique, simplifiant ainsi toutes les démarches administratives.
Mais comme tout dispositif, il présente également quelques limites :
Bien sûr, l’arrêt de travail en ligne a ses limites. Les cas médicaux complexes ou les pathologies chroniques nécessitent souvent une consultation en personne pour un examen approfondi.
Autre point à considérer : tous les patients ne sont pas éligibles à l’arrêt de travail en téléconsultation. Par exemple, une première consultation pour un arrêt ne peut pas toujours se faire en ligne, surtout pour certains profils comme les patients atteints d’affections longues durées (ALD).
Par ailleurs, la téléconsultation peut soulever quelques interrogations : à distance, le médecin ne peut pas procéder à un examen physique, ce qui réduit les possibilités d’observation et peut, dans certains cas, entraîner un risque de diagnostic moins précis.
Mais alors, qu’en est-il du contrôle médical ?
Du côté des règles de contrôle, les arrêts en téléconsultation sont soumis aux mêmes normes que les arrêts obtenus en présentiel. Par conséquent, l’employeur a le droit de contester l’arrêt s’il y a des soupçons de non-conformité.
💡 Dans le cas où l’employeur paye un complément de salaire à partir du 1er jour de l’arrêt de travail, il est tout à fait possible de lancer un contrôle médical dès le 1er jour.
D’ailleurs, le gouvernement a récemment renforcé les règles : certaines situations nécessitent une validation en présentiel pour être indemnisées, et ce, afin de réduire les abus. Quant aux indemnités journalières, elles restent les mêmes que pour un arrêt prescrit en cabinet.
Le rôle de MEDICAT PARTNER dans tout ça ?
Fini les prises de têtes avec toute cette réglementation. Medicat Partner est là pour vous guider dans la gestion et prévention de l’absentéisme. Lors d’un arrêt de travail en téléconsultation, le processus reste le même que pour un arrêt de travail classique.
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- Nous veillons à ce que les arrêts de travail, y compris ceux émis en téléconsultation, respectent scrupuleusement les normes en vigueur, tout en préservant les ressources et l’équilibre de votre entreprise. C’est le rôle du contrôle médical.
- Nous vous indiquons la marche à suivre en fonction des résultats du contrôle, les actions à mettre en place (comme la suspension d’un complément de salaire) et vous offrons des conseils précieux. C’est le rôle de nos gestionnaires.
- Nous vous offrons un accompagnement renforcé avec des services comme l’accompagnement des managers, des formations et des campagnes de vaccination. C’est le rôle de la prévention.
Car gérer activement votre absentéisme en entreprise, c’est le rôle de Medicat Partner.