LES BANDES DESSINEES DE L’ETE : nous avons mis en image plusieurs situations d’arrêts de travail abusifs. C’est par le biais du contrôle médical que le salarié fraudeur peut être démasqué. Nous regroupons nos différentes planches dans cet article.
Arrêts de travail et contrôle médical : les bandes dessinées de l'été
« C’EST LA HAUTE SAISON »
Pour nous, juillet et aout sont les mois les plus chargés. Notre activité double presque pendant la période estivale.
Ce phénomène, qui se répète chaque année sur la même période, est dû à l’agacement et la colère des dirigeants et managers qui voient se cumuler les arrêts de travail au sein de leur entreprise et le lot de désorganisations qui va avec.
La lassitude atteint son paroxysme lorsque le responsable apprend que le salarié « en arrêt » est en fait joyeusement installé sur la plage alors que ses collègues en activité doivent s’organiser pour pallier une absence qui n’était pas prévue.
Les entreprises contactent MEDICAT PARTNER et demandent des contrôles médicaux pour démasquer les tricheurs. C’est leur bon droit dans la mesure où elles payent un complément de salaire de près de 50% dès lors qu’un salarié transmet son avis d’arrêt de travail.
Absents de leurs domiciles (et pour cause…) les fraudeurs se voient privés de ce complément dès la demi journée qui suit la tentative de contrôle. Il en est de même si le contrôle médical effectué se conclut par un avis de non justification ou si le salarié refuse le contrôle.
Nous avons mis en images différentes situations que nous rencontrons au quotidien. Point de fiction ici, que des faits réels. Nous espérons qu’elles vous plairont et vous inspireront.
ALLO ? JE SUIS MALADE….
En cette période estivale, les difficultés des dirigeants et managers sont réelles. Les plannings, véritables casse-têtes en temps normal, sont complètement chamboulés par des absences imprévues et soudaines qui exigent des responsables des solutions rapides et efficaces.
Trouver du personnel de remplacement, le former le plus rapidement possible pour que l’entreprise reste performante et puis apprendre au fil d’une conversation ou d’un scroll sur les réseaux sociaux que la personne absente est tranquillement installée sur le sable fin d’une plage à l’ombre d’un palmier…. N’allez pas croire que ceci est un fait isolé et ne minimisez pas les répercutions qu’une telle attitude peut avoir au désavantage de l’entreprise et de son personnel en activité.
Le recours est le contrôle médical. Il est réalisé par un médecin contrôleur qui va déterminer, sous couvert du secret médical, si l’arrêt est justifié au moment de la contre visite. A condition bien sûr que la visite puisse avoir lieu, c’est à dire que le salarié soit présent à son domicile… Mais il est à la plage ! Cette absence est alors considérée comme une suspicion de fraude et le complément de salaire dont bénéficie la salarié de la part de l’entreprise peut être stoppé dès la demi journée suivant la visite.
Les dirigeants et managers ne jouent par les pères Fouettard de gaité de cœur mais la contre visite médical est l’ultime recours dont ils disposent pour confondre le salarié fraudeur. Car il ne faut pas oublier que c’est quand même lui qui est en situation malsaine vis à vis de son entreprise mais aussi de ses collaborateurs.
Les clients de MEDICAT PARTNER nous font part tous les jours de multiples anecdotes comme celle mise en image et de leur lassitude face à ce type de comportement dans une période délicate.
A L’OMBRE DES COCOTIERS…
C’est décidément la rengaine de cet été. Elle se joue sur un air de fraude. Il s’agit de l’histoire du salarié toxique qui profite sans vergogne de jours de vacances en présentant un arrêt de travail au beau milieu de l’été.
Outre l’aspect mesquin de la méthode et quitte à nous répéter, nos pensées vont au personnel de l’entreprise qui doit réagir au mieux en assumant la charge de travail supplémentaire et de stress que cette situation engendre dans un premier temps et faire en sorte que la mécanique complexe de leur société reste productive.
La seconde contrainte se compte en monnaie sonnante et trébuchante : le complément de salaire versé au salarié profiteur certes, mais aussi le coût du personnel qu’il faut parfois embaucher en plus et qu’il faut former et acclimater dans l’urgence. Dans certains cas on peut aussi ajouter des pénalités de retard pour des livraisons qui n’ont pas pu être honorées à temps (nos clients se confient souvent à nous et nous confirment qu’ils subissent des effets secondaires qui les pénalisent encore plus).
Bien sûr rien n’est tout blanc ou tout noir. L’environnement de travail du salarié peut parfois être défavorable, pesant, usant, insupportable. Une fois la flamme de la motivation éteinte, il est compliqué d’avancer et de trouver la force de lutter. Analyser et proposer des solutions à ce genre de situation fait aussi partie de notre travail mais c’est un autre sujet.
Dans 99% des cas où des clients nous racontent l’histoire du vilain salarié, la rengaine de l’été, elle concerne un individu prompt à profiter de notre magnifique système social. Et tout cela se confirme lorsque le contrôle médical que nous organisons ne peut être réalisé puisque le médecin contrôleur trouve porte close au domicile du salarié parti au soleil. La sanction tombe la demi journée suivante : arrêt du paiement du complément de salaire.
Voici donc notre 3ème planche de bande dessinée qui illustre ce genre de situation. En 3 cases, tout est résumé.
PAS VU, PAS PRIS ?
Comme promis, voici la 4ème et dernière planche de BD illustrant quelques unes des situations dans lesquelles se retrouvent nos clients durant l’été.
Celle ci est de loin ma préférée. Le salarié qui part tranquillement au soleil après avoir obtenu un arrêt de travail et qui étale son bonheur en postant des photos sur les réseaux sociaux au lieu de se faire discret. C’est bien connu, le réseau réseaute et bien entendu les photos circulent, sont repartagées, likées, commentées et… PAF !
Les images finissent par apparaitre dans la boucle des collaborateurs, des managers, des dirigeants et autres responsables, et tous peuvent constater que l’arrêt de travail est bidon et que pendant que l’entreprise s’adapte tant bien que mal à une absence qui n’était pas prévue, tentant de trouver des solutions dans l’urgence, Monsieur ou Madame s’offre la « dolce vita ».
Et que croyez vous qu’il arriva ? Excédée, l’entreprise a appelé MEDICAT PARTNER pour demander une contre visite médicale. Le salarié étant absent de son domicile, le médecin ne put procéder au contrôle médical qui était prévu et le fraudeur s’est vu coupé le paiement de son complément de salaire financé par son employeur. Un courrier fut transmis à la CPAM, ce qui compliqua davantage sa situation. A son retour, ses collègues dont il avait perturbé l’activité ne furent pas tendre vis à vis de son comportement. L’ambiance de travail ne fut pas des plus agréables et la hiérarchie fut très ferme, très méfiante par la suite et peu conciliante. Tout cela pour lui passer l’envie de recommencer.